le 16/02/2022
CéphaléeClic: aide diagnostique et thérapeutique des céphalées pour les professionnels de santé
CéphaléeClic est maintenant en ligne à l’adresse https://cephaleeclic.fr/
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La Haute Autorité de santé (HAS), en partenariat avec la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), met à disposition des professionnels de santé de premier recours une série de fiches synthétiques préconisant le choix et les durées d’antibiothérapies les plus courtes possibles pour les infections bactériennes courantes de ville. Ces fiches ont été relues pas le Collège de la Médecine Générale et les sociétés savantes concernées. Elles ont pour objectif d’accompagner les professionnels dans la lutte contre l’antibiorésistance.
La Haute Autorité de santé (HAS) a mené en copilotage avec l’Assurance Maladie des travaux pour optimiser le parcours de soins des personnes souffrant d’un syndrome coronarien chronique. Elle publie un guide dont l’objectif est d’accompagner les professionnels de santé dans les différentes étapes de la prise en charge et de sa coordination et en dégage sept messages clés. En complément, la HAS a élaboré des indicateurs qui permettront aux professionnels d’évaluer et d’améliorer leurs pratiques et la qualité du parcours des patients.
Nous observons une augmentation du mésusage de la prégabaline au cours des dernières années. Afin de limiter ce mésusage et les risques associés, la durée de prescription des médicaments à base de prégabaline (Lyrica et génériques) est limitée à 6 mois et nécessitera une ordonnance sécurisée . Cette mesure entrera en vigueur le 24 mai 2021.
Nous alertons les professionnels de santé et les patientes sur le risque potentiel de troubles neuro-développementaux chez l’enfant à naitre lié à la prise d'isotrétinoïne orale pendant la grossesse. Ce risque est en cours d’investigation. Nous rappelons que les médicaments à base d’isotrétinoïne orale ne doivent jamais être utilisés chez la femme enceinte et chez la femme en âge de procréer si les conditions du plan de prévention de grossesse ne sont pas remplies.
Plusieurs semaines après la maladie, un nombre important de personnes infectées par le SARS-CoV-2 présentent encore des symptômes. La Haute Autorité de Santé publie des Réponses rapides pour aider les professionnels de santé à identifier et prendre en charge ces patients . Les objectifs sont de proposer une approche globale, pragmatique et adaptée aux symptômes de chaque patient, avec écoute et empathie, tout en évitant les examens non pertinents.
Nous avons été informés de l’intention de la société Pharma & Beauty – Centrepharma de commercialiser un produit dénommé « Spray Nasal COV-Defense » ou « spray nasal Biokami », en tant que dispositif médical de classe I. Selon les communications récentes du fabricant, ce spray virucide, à base d’eau ionisée, « assure l’inactivation du virus Sars-CoV-2 à plus de 99% ».
Nous avons été informés de la publicité pour un autotest de dépistage de la COVID-19 appelé “Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid test” qui permettrait de détecter la présence d’anticorps dans les urines. Ce test est fabriqué par les sociétés INNO-BIO (Shangai) et OLISACARE et distribué en France par les sociétés BIOMADETECH et MEDIC SANTE.
Nous avons été informés par le laboratoire Gédéon Richter de son intention d’arrêter la commercialisation en France du médicament Esmya (acétate d’ulipristal 5 mg) indiqué dans le traitement des symptômes des fibromes utérins. Cet arrêt de commercialisation est en accord avec notre position pour la sécurité des patientes, car nous considérons que le rapport bénéfices/risques de son utilisation est défavorable. Ce médicament n’est d’ailleurs plus disponible en France depuis mars 2020 suite à la suspension européenne de son autorisation de mise sur le marché (AMM). Il n’est donc plus possible de prescrire Esmya, pour lequel il existe des alternatives thérapeutiques.
Les travaux pilotés par la HAS et les résultats des récentes études cliniques montrent une bonne sensibilité des tests RT-PCR salivaires et sont en faveur d’une extension de leurs indications. Ces tests étant très hétérogènes, en plus d’actualiser leurs indications, la HAS décrit les modalités à suivre pour assurer une performance optimale, du prélèvement à leur analyse.
Le HCSP met à jour ses recommandations relatives à la durée d’isolement d’une personne infectée par un nouveau variant du SARS-CoV-2.
Fin décembre, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait recommandé d’attendre 3 mois minimum après la fin des symptômes avant d’envisager la vaccination des personnes ayant contracté la Covid-19. Alors que la campagne de vaccination se poursuit en France, la HAS actualise son avis sur la vaccination des personnes avec antécédent de Covid-19 afin de tenir compte de l’avancée des connaissances. Elle confirme l’attente des 3 mois minimum, recommande de se rapprocher des 6 mois et de n’utiliser dans ce cas, qu’une seule dose de vaccin.
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. Les résultats de cette évaluation et de ce suivi ont été présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi hebdomadaire de l’ANSM avec le réseau français des CRPV du 18 février 2021, afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre.
Des cas de surdosage à la vitamine D ont récemment été rapportés chez des jeunes enfants suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D. Ces cas se manifestent par une hypercalcémie (taux excessif de calcium dans le sang) qui peut avoir des conséquences graves, telles qu’une atteinte rénale à type de lithiase / néphrocalcinose (dépôt de calcium dans le rein).
Dans un contexte d’émergence de nouveaux variants du SARS-CoV-2 : variant britannique (VOC 202012/01), sud-africain (501Y.V2) et brésilien (B.1.1.28), le HCSP précise ses recommandations relatives aux mesures de prévention et de contrôle de la diffusion de ces nouveaux variants
La HAS a mené une méta-analyse pour objectiver les performances des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire, par rapport à ceux sur prélèvement nasopharyngé. Il apparait que la perte de sensibilité est de l’ordre de 2 à 11 %, ce qui est rassurant, notamment pour les personnes asymptomatiques, et permet d’envisager un élargissement des indications de ces tests. Des questions essentielles doivent toutefois être résolues pour cela. L’importante hétérogénéité des résultats des tests salivaires et l’impact organisationnel très fort de leur déploiement nécessitent ainsi de définir les indications et les modalités de réalisation précises de ces tests. Cela fera l’objet d’un nouveau groupe de travail dans les jours qui viennent et d’un avis dédié.
Information destinée aux médecins généralistes, médecins spécialistes, libéraux et hospitaliers, dontles médecins des hôpitaux et cliniques publics et privés, les médecins urgentistes et les médecinsexerçant en EHPAD, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens d’officine et hospitaliers(PUI)
La HAS a mené une méta-analyse pour objectiver les performances des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire, par rapport à ceux sur prélèvement nasopharyngé. Il apparait que la perte de sensibilité est de l’ordre de 2 à 11 %, ce qui est rassurant, notamment pour les personnes asymptomatiques, et permet d’envisager un élargissement des indications de ces tests. Des questions essentielles doivent toutefois être résolues pour cela. L’importante hétérogénéité des résultats des tests salivaires et l’impact organisationnel très fort de leur déploiement nécessitent ainsi de définir les indications et les modalités de réalisation précises de ces tests. Cela fera l’objet d’un nouveau groupe de travail dans les jours qui viennent et d’un avis dédié.
Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins contre la COVID-19, l’ANSM en lien avec les Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) a suivi étroitement les premières vaccinations qui ont eu lieu en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les CRPV sont en contact régulier avec l’ensemble des Ehpad et des Unités de soins de longue durée (USLD). Ces échanges ont pour objectif d’accompagner ces établissements dans la surveillance des effets indésirables, notamment pour faciliter la remontée immédiate des effets indésirables graves et/ou inattendus qui pourraient survenir.
La surveillance des vaccins contre la COVID-19 est un enjeu majeur pour identifier les éventuels effets indésirables qui n’auraient pas été observés lors des essais cliniques. L’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) s’est engagée à renforcer son dispositif de surveillance partout en France avec les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), pour évaluer la sécurité d’emploi des vaccins et assurer une surveillance continue et en temps réel des effets indésirables prévisibles ou inattendus. Ce dispositif de surveillance renforcé va débuter dès le lancement de la campagne de vaccination avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech le 27 décembre 2020.
Progressivement le médicament Lynparza, sera disponible uniquement sous forme de comprimés alors qu’il existe actuellement à la fois sous forme de gélules et sous forme de comprimés.
Après l’octroi par l’Agence européenne du médicament et sa validation par la Commission européenne d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin Comirnaty® à ARNm - BNT162b2 - développé par les firmes BioNTech et Pfizer, la HAS confirme la stratégie vaccinale contre la Covid-19 et détermine la place de ce vaccin dans cette stratégie. Elle publie en parallèle des recommandations destinées aux médecins généralistes pour les guider dans la conduite d’une consultation de pré-vaccination.
Nous avons été informés par le laboratoire MSD d’un problème industriel, entraînant l’arrêt temporaire de la production de l’antibiotique Zerbaxa 1 g/0,5 g (ceftolozane-tazobactam) au niveau international.
Dans un contexte européen de déploiement de la campagne de vaccination contre la Covid-19, plusieurs états se mobilisent pour accélérer l’accès aux vaccins, notamment pour les personnes les plus fragiles. C’est dans ce contexte que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) donne un avis concernant la seconde dose du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNtech.