Tumeurs médullo-surrénaliennes (paragangliomes surrénaliens ou phéochromocytome)
Scanner abdominal, IRM abdominale, scintigraphie
Scanner abdominal, IRM abdominale, scintigraphie
La majorité (90 %) des nodules (cytologie négative, euthyroïdie) et des goitres doit être surveillée au long cours. L'échographie est utile à la surveillance morphologique des nodules, notamment des nodules difficilement palpables et en cas d'atteinte multinodulaire. Les nodules bénins doivent être contrôlés à 6 - 18 mois. En cas de stabilité ou de croissance lente (< 20 % sur la portion solide), la surveillance peut être espacée à 3 - 5 ans.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, majoritairement bénins et d'évolution chronique. Le dépistage reste clinique mais l'imagerie est utile de première intention. L'échographie confirme l'existence du (des) nodule(s), précise leur type et leur localisation, peut montrer un goitre. L'échographie oriente parfois vers d'autres pathologies thyroïdiennes (thyroïdite auto-immune) et donne des éléments de suspicion pour le diagnostic de cancer : nodule hypoéchogène, mal limité, présence de micro calcifications, hyper vascularisation intra-nodulaire. Au terme de ce premier bilan (clinique, dosage de la TSH et échographie thyroïdienne) on s'orientera vers : (a) une simple surveillance, et/ou (b) une scintigraphie thyroïdienne, et/ou (c) une cytoponction à l'aiguille fine, et/ou (d) une cytoponction échoguidée.
En cas de nodule (image > 10 mm) découvert incidemment lors d'un autre examen d'imagerie, on indiquera une échographie doppler thyroïdienne. Les incidentalomes infracentimétriques, sans signe de suspicion échographique, ne nécessitent qu'une surveillance clinique espacée.
En cas d'hypercalcitoninémie persistante élevée ou en progression, le bilan comprend en première intention une échographie cervicale et un scanner du corps entier. En cas de négativité ou de discordance radiobiologique, le bilan est complété par une IRM du corps entier (si disponible) et une TEP/TDM (FDG et/ou FDOPA) ou une IRM hépatique, ostéomédullaire (rachis en totalité et bassin). La scintigraphie ou la TEP/TDM du squelette est réalisée en cas de négativité des examens précédents.
Le bilan préchirurgical comporte au moins une échographie cervicale pour rechercher des adénopathies métastatiques, centrales ou latérales et un scanner cervicothoracoabdominal pour recherche des lésions extracervicales.
Echographie thyroidienne: Chez les patients en rémission biologique, elle est pratiquée 8 à 12 mois après la thyroïdectomie.
Les examens (Echographie cervicale +/- Cytoponction échoguidée des ganglions suspects avec dosage de thyroglobuline in situ, scanner cervicothoracique +/- IRM) visent à montrer des anomalies anatomiques correspondant aux foyers décelés ou non par la scintigraphie et permettent d'aider à la décision de thérapeutiques complémentaires.
Il est nécessaire d'envisager les examens d'imagerie suivant : échographie cervicale en première intention +/- cytoponction échoguidée des ganglions suspects avec dosage de thyroglobuline in situ puis en cas de négativité ou de suspicion d'atteinte à distance : scanner cervicothoracique, TEP/TDM au FDG et éventuellement IRM (guidée par les résultats des autres investigations). La TEP/TDM au FDG apporte des informations pronostiques.
Le rythme de suivi en échographie dépend du risque de récidive. On peut proposer une échographie tous les trois ans chez les patients à risque faible et maintenir une échographie annuelle en cas de risque intermédiaire (pT3 et type histologique agressif) ou élevé.
Echographie thyroidienne: Recherche d'autres nodules thyroïdiens et d'adénopathies centrales et latérales.
Une densité < 10 UH en scanner sans injection ou en IRM, une baisse de 20 % du signal entre l'imagerie en phase et en opposition de phase en IRM sont caractéristiques des adénomes.
Le scanner surrénalien est l'examen de première intention pour identifier un adénome ou une hyperplasie bilatérale.
Le scanner est suffisant pour l'étude des surrénales.
L'échographie est utile pour préciser l'inventaire nodulaire et guider la thérapeutique. Couplée au doppler, l'échographie peut orienter le diagnostic étiologique de l'hyperthyroïdie.
La chirurgie étant de principe cervicale bilatérale, l'imagerie (échographie cervicale et scintigraphie au sestamibi) n'est pas indispensable.
L'association de l'échographie cervicale et de la scintigraphie parathyroïdienne est indispensable pour envisager une chirurgie ciblée (ou mini-invasive). La concordance sur une image unique est en faveur d'un adénome solitaire. La scintigraphie permet aussi de dépister des ectopies.
La combinaison d'une échographie cervicale et d'une scintigraphie parathyroïdienne peut suffire en cas de concordance. Le scanner cervicothoracique ou l'IRM est indiqué pour améliorer la localisation anatomique préopératoire d'un foyer cervical ou médiastinal, notamment lorsqu'il n'y a pas eu de fusion d'image scintigraphie-scanner. Le scanner est préféré à l'IRM dans ce contexte.
La TEP/TDM au FDG participe au bilan d'extension de la plupart des néoplasies. En prenant comme critère diagnostique de positivité de l'examen une fixation surrénalienne égale ou supérieure au foie, les valeurs de sensibilité, spécificité, VPP, VPN pour le diagnostic de malignité sont de 97, 90, 87 et 96 % respectivement. Fait important, la TEP au FDG peut être faussement négative en cas de métastase d'origine rénale.